Likez Prahoo!

 

Ou plutôt pour commencer, puisque nous sommes loin d’avoir fait le tour des charmes et des mystères de Prague, quelques informations diverses et variées.

 

 

 

Je sais, rien à voir avec le texte. Mais bon on s’en fiche non ?

Y aller, se loger et tout et tout

Déjà, c’est pas si loin que ça : à peine 1 000 km entre Paris et Prague, une paille quoi. Pour s’y rendre, mieux vaut prendre l’avion (zyeutez un peu le prix des low cost genre SkyEurope, ça vaut le coup) ou en bus, à la roots, à l’ancienne, comme un vrai mec quoi.

C’est réglé pour le transport. Pour se loger, c’est une autre affaire. Car l’hôtellerie est plutôt (voire carrément) chère, contrairement au coût de la vie. Donc on vous conseillera plutôt de louer un appartement en centre ville – trop hype, trop sympa et vraiment bon marché – ou de vous dénicher une bonne petite auberge de jeunesse.

 

Les sous

Bon, commençons par le début : la Ceska Republika fait partie de l’Union Européenne depuis 2004, le passage à l’Euro est prévu pour les calendes grecques. Et ça veut dire deux choses : citoyen français, tu n’as besoin que de ta carte d’identité pour aborder la Terre Promise. Et on te conseille fortement de retirer sur place des couronnes tchèques (abrégées CZK) en grosse quantité, mais pas trop quand même, pour minimiser les frais de retrait.

La conséquence ? Le touriste se retrouve toujours à un moment ou à un autre à faire son américain de base, en donnant une grosse coupure de 1000 ou 2000 couronnes dans un tout petit resto… On imagine aisément la scène et la joie du serveur (cf plus haut). Bref, faut gérer son argent avec sagesse et brio.

Tant qu’à mettre des trucs qu’ont rien à voir, autant mettre des jolis trucs ! Là, une petite rue tranquille de Mala Strana

 

Dans la série aucun rapport, je demande le cimetière juif de Josefov

Savoir-vivre

Oui, parce qu’ils ne sont pas tout à fait comme nous ces tchèques. Déjà, en arrivant au restaurant, on n’attend pas d’être placé. On s’installe gaillardement à la chouette petite placve qu’on a remarquée en arrivant, et ça c’est plutôt sympa, comme un petit vent de liberté dans les cheveux.

S’il n’y a pas de place, on peut s’installer à une grande table déjà occupée par quelques convives, tout en ayant pris soin – politesse oblige, on est pas des animaux – de leur demander la permission. Oui, car à Prague et dans tout le pays, la convivialité prime.

Ah oui, un truc important : contrairement à la France, dans la rue, les conducteurs ont tous les droits ou presque – à se demander s’il n’y a pas des primes pour les piétons écrasés. Il est donc plus que conseillé de traverser dans les clous, si possible quand c’est vert pour les piétons, en se dépêchant. Pas de traversée à la sauvage, on n’est pas à Paris les amis !

 

Les transports en commun

Prague est plus petite que Paris et le centre-ville (Prague 1) se fait facilement à pied. Il y a tout de même un métro, avec 3 lignes (A, B et C) et un réseau assez dense de trams. Ah ! Le tram ! Il faut bien le dire, ça donne tout son charme à la ville. Même si ça pollue un peu les photos des touristes, tous ces fils qui squattent les souvenirs de vacances, quand même !

Le tram (quel sens de l’à-propos !)

 

Il y a grosso modo deux types de tickets : un sans transfert, valable 20 minutes sans correspondance, et un avec transfert, valable 75 minutes avec correspondance. Ne pas jouer à resquiller, les contrôleurs ne rigolent pas.

Dernière petite chose, qui tient du savoir-vivre : les tchèques sont très respectueux des personnes âgées. Donc dans le tram ou le métro, on est tout mignon, et on laisse sa place aux personnes qui en ont besoin. Encore une fois, on n’est pas à Paris, qu’on se le dise.

Dans les entrailles de Prague… (bon, c’est le métro quoi)

 

 

Yeah ! (ça c’est une maison de Josefov)

“La Capitale Magique de l’Europe”

Et oui, rien que ça. Et là, c’est André Breton qui le dit.

Alors moi je dis respect. Parce que le dédé, il a quand même raison hein. Déjà, on l’a déjà dit, c’est en plein milieu de l’Europe. Et d’une. Et on y parle tchèque bien sûr, mais aussi allemand (pour la vieille génération) et anglais. Sans compter tous les touristes français, italiens, espagnols, russes. Et de deux. Et enfin, “last but not least” comme qui dirait (moi en l’occurrence) cette capitale a le vent en poupe, du point de vue touristique mais aussi économique : on ne compte plus les grandes entreprises ayant délocalisé certains de leurs services. Et de trois !

Pour faire court, je ne dirais qu’une seule chose : Praha rules !