Prague sous le communisme
La République tchèque a vécu sous le communisme pendant plus de 40 ans (1948 à 1989) et en a largement souffert, y a sacrifié une partie de sa puissance industrielle et pris un retard considérable économiquement.
Si aujourd’hui, la majeure partie du centre ville ne montre que peu de séquelles, il aura tout même fallu près de 20 ans pour que Prague retrouve ses vives couleurs d’antan.
Les tchèques et les séquelles du communisme
Pour les jeunes expatriés, le communisme tchèque est un concept un peu vague qui se sent encore chez les vieilles générations ou dans les campagnes reculées de Bohème et Moravie. S’intéresser à cette époque permet toutefois de comprendre tout un pan de la culture moderne locale: l’envie de voyager des tchèques, leurs ambitions hatives et un entrepreneuriat parfois un peu sauvage ou au contraire leur manque de dynamisme avec leurs systèmatiques échappées du week-ends dans leurs discrètes “chatas” (chalets).
Un petit exemple d’une séquelle ressentie encore aujourd’hui (dans les restaurants et les taxis, voir mon article sur une journée pourrie à Prague) est leur expression: “qui ne vole pas au travail, vole sa famille” et qui se traduisait à l’époque par la nécessité d’améliorer autant que se pouvait l’ordinaire par des voies un peu détournées.
Personnellement, j’ai vécu cette époque lors de voyages annuels et je me souviens encore vivement des rues désertes et des échafaudages qui supportaient des façades décrépies et noircies par le chauffage au charbon, la possibilité de se garer n’importe où sur la place Wenceslas sans être arrêté par une horde de policiers aux beaux gilets jaunes fluos ou encore le manque de fruits “exotiques” dans les magazins.
Voici donc un petit aperçu de Prague sous le communisme.
La maison municipale dans les années 60 et 70
Source: idnes
Un peu plus loin, le centre commercial “chic” Bila Labut (le ‘cygne blanc’) à la même époque
Source: velkakecja.pise.cz
Les tanks dans Prague en 1968 durant le Printemps de Prague
source Ihned
Des rues sales qui servaient à faire la queue devant les magazins
Source: Blog de Petr Cech
Prague sous le neige et le communisme…
Source: ifotovideo
Et dans les brumes de charbon
Source: Npu.cz
La chute du communisme, la révolution de velours à Prague en 1988-89
Voici une petite vidéo sur la fin du régime communiste lors de la révolution de velours (qui comme vous le verrez n’était pas si douce que cela).
Je finis ce petit post en vous recommandant la lecture de l’excellent ‘l’Insoutenable légèreté de l’être” de Kundera qui vous donnera un petit aperçu de l’état d’esprit des tchèques alors: rebelles et résignés.
Dites moi si cet article vous a plu et je fouillerai pour trouver plus de clichés de l’époque.
Tom, expat pragois


En juin 1923, toute l’armée du roi Sigismund domine la ville de Prague depuis le plateau de Letna. Les résistants hussites reculent jusqu’à la base de Vitkov. A 10 000 contre 30 000, les taborites savent qu’ils seront facilement contournés par les 800 formidables chevaliers du Duc Habsbourg, Albrecht V. Un bref instant, la charge des cavaliers percute et déstabilise les défenseurs qui se sacrifieront afin que les renforts puissent se déployer. Zizka fait alors disposer de lourds carrioles renforcées pour créer un goulet d’étranglement où les chevaux viendront s’enfermer, sans espace pour utiliser leur supériorité. Les fléaux des taborites mettent en pièce les croisés et les repoussent ainsi hors de Prague.
Zizka continuera de diriger les armées hussites, repoussant à chaque fois les forces alliées de Rome. Il meurt, presque aveugle près de la ville de Pribyslav le 11 Octobre 1424.

matérialistique des tchèques. Le réalisateur crée un faux supermarché avec un marketing poussé sur les prix. Les premiers clients se ruent à l’ouverture avant de découvrir la supercherie.

à la retraite et légèrement pervers décide de changer de vie et prend un travail au supermarché à la consigne de bouteilles vides (les tchèques avec leur consommation de bières font bien de recycler).



