Likez Prahoo!

Hello à tous,

Comme je n’écris que rarement (voir quasiment pas, quel mauvais blogger je fais!!!!), je me suis dit que je pourrai vous faire bénéficier des récits d’une passionnée de Prague, qui la voit encore avec des yeux neufs de touriste émerveillée (ce qui ne m’empeche pas de jamais me lasser de balades en son coeur).  Caramia, alias Valérie (oui, la meme qui nous envoie de si belles photos), raconte sa visite, ses impressions sur  http://www.canardvexe.com/articles/424__provisoire_pra_1.php

J’en ajouterai régulièrement des passages dans les jours à venir.  Voici donc, notre article série du printemps sur Prague 🙂

 

 

On l’appelle la Ville aux Cents Clochers. Sauf qu’il y en a beaucoup plus – plus de 500 au dernier décompte. En fait, le 100 ça veut dire « beaucoup », un peu comme la Guerre de 100 ans qui a duré 116 ans. Comme quoi il ne faut pas se fier aux noms, des fois c’est trompeur un nom : par exemple le Clementinum à Prague ne vend pas de clémentines, c’est un musée et il n’y a pas du tout d’agrumes à l’intérieur, j’ai vérifié.

Mais commençons par le début.

Et vlan ! En plein milieu de l’Europe !

Prague est la capitale de la République Tchèque, vous savez, l’autre moitié de la défunte Tchécoslovaquie.

La ville est située quelque part au milieu de l’Europe, en Europe Centrale donc – et pas en Europe de l’Est, l’erreur est fréquente. Voilà de quoi frimer en société (ou à la machine à café, c’est selon).

 

Reprenons.

A Prague le touriste trouve toujours de quoi s’occuper, quels que soient ses centres d’intérêts : les français font le tour des monuments et musées, les anglais le tour des bars, et les italiens le tour des rues en braillant.

De temps en temps on croise des russes aussi, mais seulement le jour – peut-être que leur guide les enferme la nuit dans un « hostel » – une auberge de jeunesse hein, allez pas confondre avec le film. Quoique Hostel parle d’une auberge de jeunesse et a justement été tourné en République Tchèque, à Cesky Krumlov pour être exacte, et pas du tout en Slovaquie comme c’est dit dans le film. Comme quoi il ne faut pas se fier non plus aux films.

Bouh les vilains ! Vendre des touristes, pas bien !

 

Trêve de rigolade, passons aux choses sérieuses.

«Prague, cette pierre précieuse enchâssée dans la couronne de la terre…»

Ah si Goethe le dit, on peut lui faire confiance. Déjà c’est un allemand, donc on ne comprend pas trop ce qu’il raconte, et puis il est mort depuis longtemps. Difficile de le contredire. Ceci dit il avait quand même raison. Prague est une ville magnifique, il y a tant de choses à voir : du beau, du très beau et de l’exceptionnel.

Prague, la petite pilule du bonheur !

Je préfère vous prévenir tout de suite, une visite n’y suffira pas. D’ailleurs c’est marrant, Prague c’est un peu comme une drogue dure, une fois qu’on y a goûté on a qu’une seule envie, une seule idée fixe, un seul désir : y retourner. Au risque de passer pour un extra-terrestre aux yeux du commun des mortels qui ne jure que par la Corse en été (ami corse, je tiens à préciser que je n’ai rien du tout contre ton île).

 

Vous ne me croyez pas ? Interrogez votre entourage. En général, c’est le Pont Charles, la Vieille Ville ou le Château qui marquent les esprits. Mais ça, ce sont les clichés habituels.

L’âme de la ville se cache ailleurs… Dans les rues sombres et fantômatiques de Mala Strana, qui ont vu le tournage de l’Amadeus de Milos Forman (un cinéaste tchèque, je le précise en passant), du quartier de Josefov – l’ancien ghetto juif – ou encore Vysehrad, l’autre château. Sans parler de l’imposant Théâtre National, de la colline de Petrin ou des jardins de Letna… Morceaux choisis.