Récemment, j’écrivais un article sur une journée parfaite à Prague dans le cadre d’un concours et ca m’a donné l’idée d’écrire un article némésis sur tous les ennuis qui peuvent vous arriver à Prague. Bon d’accord, c’est cynique mais je suis sûr que certains d’entre vous reconnaitront des petits déboires qui leur est arrivé.
Temps pluvieux, avis d’innondations…
Vous attérissez à Prague, un matin pluvieux de juin. Pas de bol, tout le monde vous vantait la belle saison qu’est le printemps dans la capitale de Bohème et pour l’instant, un maigre 12° vous accueille, accompagné de brutales bourrasques de vent.
Vous avez d’ailleurs 2 heures de retard. Des innondations ont touché le centre de la ville mais surtout crée un vent de panique inutile dans les aéroports et les transports en commun. Pas découragé pour autant, vous prenez un taxi depuis l’aéroport. Son chauffeur, un tchèque de 120kgs, bedonnant et bourru est complètement hérmétique aux langues étrangères et fait semblant de ne pas comprendre votre adresse.
Après une course à 160km sur l’autoroute, vous descendez de la voiture, le coeur au bord des lèvres et surpayez la course pour vous rendre compte que par “Ujezd”, le chauffeur a compris “Ujezd Nad Lesy” et non pas la rue du coeur de Mala Strana. Ne connaissant pas encore Prague, vous commencez à douter. Ce village ne ressemble en rien aux splendides photos que vous avez vu dans votre guide touristique.
La surtaxe touristique…
Après une deuxième course surtaxée, vous arrivez enfin en centre ville. Il est déjà presque midi, votre matinée est ratée et vous vous décidez à déjeuner sur un des restaurants de la Vieille Place. Là, votre calcul des changes vous parait mal fonctionner. Votre guide vous parlait de 5 à 6 euros pour un repas et d’une délicieuse bière à environ 1.5€. Ici, ca a l’air plus cher ou vous ne savez pas trop vous y retrouver avec cette couronne tchèque. Tout chose étant qu’après avoir reçu l’addition, vous remarquez sur la note que vous payez deux tranches de pains, l’eau, des bretzels non consommés et même un couvert. Petite cerise sur le gateau, le serveur vous a gentiment gribouillé au stylo “tip” +20%…
La note n’est pas juste salée, vous avez payée votre bière à un prix parisien: 6€ et vous en sortez avec le café pour 40€. Bôf, vous vous dites qu’il fallait peut-être éviter le centre touristique mais qu’après tout, vous êtes là pour en profiter, malgré la pluie insistante qui continue de mouiller les pavés, les rendant glissant.
Pickpocket pragois, merci pour les complications…
Ah zut, vous avez raté de 2 minutes le spectacle de l’horloge astronomique. Tant pis, vous n’allez pas attendre une autre heure et vous dirigez de ce pas vers le cimetière juif. Vous avez à y payer une surtaxe goï en vous demandant pourquoi. Pourtant, les cimetières sont généralement gratuits mais là, un tout petit musée a été intelligemment placé devant l’entrée donc pas le choix. D’ailleurs, réellement pas du tout de choix, quelqu’un a réussi à vous pickpocketer, certainement pendant que vous traversiez la foule devant l’horloge.
Votre humeur est en berne. Après 1 heure passé à la police des touristes, vous aurez à vous arrêter le lendemain matin au consulat pour y demander un laisser passer…
Le méthanol, ce petit goût si typique des alcools tchèques…
Vos derniers 500 couronnes seront vite dépensées et vous préférez les garder pour le jour suivant, au cas où. Toutefois, un petit alcool local vous fera du bien. Une “slivovice” vite envoyée, le goût de mal-distillé, vous rappelle le scandale des alcools mélangés au méthanol. C’est peut-être votre esprit fatigué mais votre vision semble bien trop trouble pour un seul verre de mauvaise liqueur.
Les bonheurs des transports pragois
C’en est trop, vous voulez aller vous coucher et montez dans un tram. Vous pensez payer au chauffeur mais celui-ci vous envoie balader en ajoutant quelques mots hargneux que vous ne comprenez pas. Vous vous asseyez pour les deux stations mais une femme d’un âge un peu avancé laisse d’un coup, déverser dans votre dos un flot de paroles agressives. Vous vous levez et lui laisser votre place. Décidemment, les tchèques ne sont pas toujours accueillants.
Quelqu’un vous tapotte sur l’épaule. Habillé en civil, chaussettes beiges sur sandales marrons, il vous agite devant le nez un gros pin’s et vous comprenez que vous vous faites contrôler, certainement attiré par le petit raffût de la vieille dame. Le contrôleur vous colle une prune et vous prend votre dernier change. Cette même vieille dame vous envoie un petit regard mesquin et vous descendez, une station trop loin, dégouté de votre journée.
Vous avez passé une journée réellement pourrie à Prague…
Note: d’accord, c’est bien exagéré comme petite histoire. Toutefois, je me suis basé sur des évenements réels qui me sont arrivés au long de ces longues années d’expatriation.
Si vous aussi, vous avez de mauvaises expériences, n’hésitez pas à les partager en commentaire!
Tom, expat pragois
Lol… T’as oublié les courses au supermarché, quand tu essaies de payer avec une grosse coupure (c’est tout ce que tu as récupéré au distributeur), et que la caissière te le rebalance en
marmonnant quelque chose qui n’a pas l’air très gentil ou accueillant… Les magasins n’acceptent pas trop les grosses coupures 🙂
Heureusement que la beauté de Prague rattrape tous ces désagréments !
Oui tu as raison Valérie!
Depuis que j’ai écrit l’article, on m’en a rappelé d’autres du style: le chauffeur de tram ou de bus qui par cruauté, jeu ou simplement esprit minutieux ferme les portes devant ton nez.
Alors vraiment pas d’accord. Ilnpleut a Prague comme à Paris , les vols a l arraché , jamais vu, j y habite et je suis mariée a un pragois , regardez les salaires , le nombre d heures , les emplois cumules pour arriver à manger. Moyenne d’un salaire en republique Tcheque . 400 €…..et pas de droits sociaux , ilnyba de forts restes davant le ” printemps de Prague. Ne vous comparez pas les expatriés aux pragois.
Me concernant , jadore prague et ses habitants. La rigueur faitvencore ses preuves .
Je ne reviendrai vivre chez moi pour rien au monde .
Comment faut il payer le tram alors ?
Une autre question, pour un touriste, doit on prendre une assurance santé en cas de problème médical, ou y a t-il une convention entre la sécurité sociale française et son équivalent tchèque ?