Interview de Pierre Brouwers – réalisateur de “Prague, Coeur d’Europe”
Suite à la sortie du reportage de Pierre Brouwers sur Prague, appelé très justement “Prague, coeur d’Europe“, j’ai eu la chance de pouvoir faire passer une petite interview au réalisateur. En voici la retranscription.
Thomas – Photographe, journaliste et cinéaste, vous aviez certainement plusieurs raisons pour choisir la ville de Prague comme sujet de votre dernier reportage. Pouvez-vous nous les raconter?
Pierre – Prague est une des plus belles villes d’Europe, et aussi l’une des plus riches en histoire. Prague est une destination touristique importante et je suis toujours à l’affût de sujets pour compléter la collection “Découvrir le monde”, sujets à la fois intéressants (selon moi) et susceptibles de rencontrer un large public.
Thomas – Votre Guide DVD s’appelle Prague, Coeur d’Europe. Pourquoi l’avoir ainsi intitulé?
Pierre – Prague se trouve géographiquement au centre de l’Europe. Elle a ainsi été le carrefour de bien des conflits, le lieu de passage de nombreux conquérants, le centre d’influences multiples. A Prague, il suffit de lever la tête pour apercevoir sans cesse de nombreux avions de ligne laissant leur sillage dans le ciel bleu. Le ciel de Prague est lieu de passage obligé de nombreuses liaisons aériennes européenne, position géographique oblige.
Thomas – Quels sont les aprioris sur Prague prétournage que cette expérience vous a fait revoir?
Pierre – Je partais sans aprioris. Je connaissais déjà un peu la ville pour y avoir passé un week end. Je n’ai eu que des confirmations. Prague est plus belle encore que je l’imaginais. Plus intéressante que je l’imaginais du côté de la vie nocturne et culturelle. Plus démarquée encore que je l’imaginais par rapport à la période communiste (j’ai découvert le musée du communisme, des bars où le communisme est devenu thème décoratif quasi antique, où les icônes du communisme sont tournées en dérision, etc.)
Thomas – Quel est votre moment le plus fort du tournage?
Peut-être le survol en ballon captif, balloté par le vent à 300 mètres au-dessus du pont Charles.
Thomas – Finalement, quel serait le lieu le moins attendu que vous recommanderiez à des touristes de passage?
Il faut se perdre dans les ruelles de la vieille vie, trouver la rue la plus étroite du monde, se perdre le soir dans les rues animées autour de la place Wenceslas. Oui, il faut se perdre pour faire de vraies découvertes.
Thomas – Merci Pierre pour ces images!
Et pour conclure, un petit extrait du documentaire:
Si ce reportage vous intéresse, vous aurez peut-être l’occasion de le voir sur la 5 sur TV Voyage. En attendant, vous pouvez aussi le commander en ligne dans la collection “Découvrir le Monde“.
Tom, expat pragois